SUR LA ROUTE AVEC FRONT RUNNER: HARRISON SCHOEN

- 2023-08-04

Harrison Schoen est un photographe à plein temps, un aventurier et un conducteur de Porsche. Sa passion pour la photographie et l'aventure n'a d'égale que son inébranlable soif de vivre. Il croit qu'il faut consacrer du temps à ceux qui ont une importance significative dans sa vie. Nous avons rencontré ce vétéran de la marine pour découvrir la vie à travers son objectif et entendre des histoires captivantes à l'arrière de sa Porsche Cayenne V8 liftée.

Votre bio Instagram indique que vous êtes un "habitant de Porsche à temps plein". Dans quelle mesure est-ce exact ?

Oh, à 100 %. Je vis dans ma Porsche à temps plein depuis plus de deux ans maintenant. Il y a tout ce qu'il faut, y compris mon lit derrière le siège passager.

Vous avez plus d'un Cayenne, dites-nous en plus.

J'en suis à quatre maintenant. Malheureusement, j'ai démoli le deuxième et j'ai dû en acheter un quatrième pour réparer le second. Je suis basé à Salt Lake City, dans l'Utah, où j'ai une unité de stockage et où je garde mes autres Cayenne.

Avez-vous toujours été passionné par l'overlanding ?

Non, je n'étais pas passionné par les véhicules tout-terrain avant cela. J'ai été attiré dans cette direction lorsque j'ai déménagé dans l'Utah, parce qu'il y a tellement de choses pour lesquelles on a besoin d'un 4x4 à garde au sol élevée. Puis j'ai décidé que j'aimais les véhicules européens, et les Cayenne sont un excellent ensemble à un prix relativement raisonnable. .

Parlez-nous un peu de votre véhicule actuel.

Il m'a fallu environ deux ans pour améliorer et équiper mon premier véhicule, et pendant ce temps, j'ai compris ce que je devais faire et ne pas faire. J'ai ensuite utilisé toutes ces connaissances pour construire celle-ci immédiatement. J'ai acheté cette voiture en août et je l'ai assemblée en décembre. Tous les éléments de la suspension ont été refaits. Elle est équipée d'une suspension hélicoïdale de 8 pouces de débattement à l'avant et à l'arrière. À l'avant, j'ai des bagues en polyuréthane et des bras de contrôle supérieurs améliorés.

Avez-vous effectué la majeure partie du travail vous-même ?

En grande partie, oui. Honnêtement, je n'aime pas travailler sur les véhicules. Je travaille sur les voitures par nécessité, parce que j'ai besoin de plus d'argent pour payer d'autres personnes pour tout faire. Et il serait coûteux de tomber en panne au milieu de nulle part et d'avoir besoin d'aide pour résoudre le problème.

Quel équipement Front Runner avez-vous installé ?

La plupart de ces équipements se trouvent dans mon entrepôt, car je suis occupé à recouvrir le véhicule d'un revêtement noir satiné. Mais en général, sur le toit, j'ai une galerie de toit Front Runner, qui est excellente pour transporter mon équipement nécessaire ; n'oubliez pas que je vis dans ma Porsche. Ce que j'ai toujours avec moi, c'est mon réfrigérateur Dometic CFX 35, qui se trouve derrière le siège du conducteur, juste derrière moi. L'un de mes produits préférés est le robinet d'eau d'hydratation HYD WF de Dometic. Je suis ravi de cet équipement.

Au cours de l'année écoulée, vous avez emprunté des pistes assez techniques. La Porsche vous a-t-elle valu des regards étranges ?

Absolument. On me regarde souvent en me disant "c'est une voiture de luxe, elle devrait être sur la route". Récemment, je me suis attaqué à la piste la plus difficile que j'aie jamais faite, la Moab Trifecta. Il s'agit d'une combinaison populaire de trois sentiers accidentés : le Golden Spike, le Gold Bar Rim et le Poison Spider. Heureusement, nous n'avons eu qu'à descendre certains obstacles, car les monter aurait été impossible.

Au fil des ans, vous avez campé dans des endroits vraiment remarquables. Pourriez-vous partager avec nous quelques-uns de vos endroits préférés ?

Tout à fait ! Pour moi, ce qui compte, c'est la vue. L'un de mes endroits préférés est le Moonscape Overlook à Hanksville, dans l'Utah. C'est un endroit isolé, hors des sentiers battus par les touristes, et comme son nom l'indique, il offre un paysage lunaire surréaliste avec des vues étendues. Un autre de mes sites préférés se trouve juste à côté de l'autoroute 101, près de Pismo Beach. C'est un excellent endroit. Et puis il y a quelques endroits secrets dans l'Oregon qui tiennent une place spéciale dans mon cœur.

Vous mentionnez votre amour pour les paysages. Diriez-vous que c'est le photographe en vous qui parle ?

Pas nécessairement. Je suis attiré par les endroits isolés et les panoramas à couper le souffle que la plupart des gens n'ont pas l'occasion de voir. Je suis tombé dans la photographie en prenant des photos de mes aventures et de ma voiture. Je n'ai jamais eu l'intention de devenir un photographe professionnel ou de gagner de l'argent avec. C'est arrivé naturellement, une chose en entraînant une autre. Je n'ai jamais suivi la voie d'un photographe professionnel, et je n'ai pas du tout suivi cette trajectoire.

Votre philosophie de la photographie a-t-elle évolué au fil des ans ?

Absolument. Je ne ressens plus la même excitation à l'idée de prendre des photos de n'importe quoi. Il faut qu'il y ait quelque chose d'extraordinaire, avec une belle lumière, pour que je prenne l'appareil photo. Sinon, j'ai appris à vivre l'instant présent et à m'immerger dans l'expérience. Ainsi, si je veux immortaliser quelque chose, je prends rapidement une photo avec mon iPhone, puis je la range, ce qui me permet de me souvenir de la sensation associée à ce moment.

Avez-vous d'autres conseils en matière de photographie de voyage que vous aimeriez partager ?

Cela dépend des objectifs de chacun. Si l'objectif est de se développer sur les médias sociaux, il faudra redoubler d'efforts pour capturer des images de haute qualité. Cependant, supposons que l'objectif soit de vivre pleinement la vie sur la route et d'être présent dans l'instant. Dans ce cas, il suffit de prendre une seule photo de ce que vous faites, puis de ranger l'appareil photo pour vous permettre de vivre pleinement l'expérience.